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J'aurai aimé pouvoir commencé l'article du jour -c'est ça, comme si pondais des lettres si régulièrement- sur une note plus joyeuse. Franchement, il est loin d'être fait de bisounours et d'arc-en-ciels, mon bordel. Soit dis en passant, ce que j'ai à dire ce soir -01:24 au compteur- est déjà plus léger que l'épisode du cauchemar qui m'avait laissé "légèrement" tremblante.
Je me suis pris des grêlons en pleine tronche, et ATTENTION, au sens propre du terme, parce que sinon ché pas drôle, hein. Mes vans étaient inondées de flotte, et j'ai passé tout mon service les pieds trempés dans mes pompes en toile. Houhouhou, la joie, le bonheur, toussa toussa quoi. En plus d'être crevée, d'avoir un coup trop chaud (47 degrés près du fou à pizza silvouplait) et un coup trop froid (c'est beau la normandie) je me tape un adjudant de compagnie à deux balles, tout juste vingts balais, blonde en plus de ça, pas capable d'aligner deux phrases sans faire de fautes et sans balancer des grossièretés qui doivent au bas mot avoir le même diamètre que son tour de taille. Je vous jure. Et c'est même pas ma supérieure ou ma patronne, cette semi-adulte recouverte d'eczema. Tutut, non non. C'est une collègue, au même rang que moi, qui ensuite ose pas ouvrir sa grande gueule pour me donner des ordres lorsque mon paternel est dans les parages. Bah oui, c'est son patron, et à lui, elle peut pas lui mettre de tartes.
Elle me porte sur les nerfs. Vraiment. J'arrive même pas à croire qu'elle ose se qualifier comme étant quelqu'un de littéraire. Je ne sais pas comment elle a put obtenir son bac dans cette filière. Elle parle le français comme moi je parle l'allemand, putain.
Bref, j'ai ruminé toute la sainte journée parce qu'elle s'est ENCORE adressé à moi comme à son chien. Adjudant de compagnie à deux balles, je vous dis. Si elle continue ça va lui sauter à la gueule.
Je mords.